La République

L'idée de République est membre de celles que l'on qualifie d'architectes de par leurs importantes traces au courant de l'Histoire. En effet, que ce soit Platon avec sa République, Cicéron avec son ouvrage De Res Publica , ou encore Jean Bodin au 16eme siècle avec son ouvrage des Six livres de la République qui donnera naissance aux bases du concept de l'État moderne, ou encore Jean-Jacques Rousseau et son Contrat Social qui va inspirer grandement l'Idéal des valeurs républicaines française. Robespierre sera grandement influencé par le Contrat Social de Jean-Jacques Rousseau quant aux mesures sociales qu'il va faire adopter durant la commune révolutionnaire de Paris pour empêcher le prix du grain et du pain de monter pour laisser les pauvres manger par exemple en 1792.

Voici donc que dans l'antiquité, dans le moyen âge même avec des États se nommant république comme la plus connue qui reste Venise. Durant la Renaissance avec Jean Bodin qui va instaurer la base d'un État moderne avec les notions que Cicéron et Jean-Jacques Rousseau peuvent joindre même avec les différences qu'ils apportent et que durant le siècle des Lumières Rousseau se fera une propre <<relecture>> de ce que les penseurs avant Rousseau ont associé avec la République. Cette idée sera même présente dans la commune de Paris en 1871 tant elle veut appliquer les principes du Contrat Social , avec une teinte de Karl Marx cependant qui fait tout de même voir le lien entre ces deux penseurs (mais il n'en sera pas question durant mon oral).

Aujourd'hui je peux dire que je maitrises assez bien le concept de la République de Cicéron ainsi que l'utilité de mon évenement historique pour illustrer son opposition au partie de tiberius Gracchus durant les troubles de la lex sempronia (réformes agraires en faveur de la plèbe non possédante). Depuis hier , je me suis maintenant penché sur Jean-Jacques Rousseau et son contrat social qui laisse voir les similitudes entre ce que Rousseau entrevoyait comme société libre et la constitution et les valeurs de la première République française en 1792. C'est très intéressant de voir que la notion de peuple souverain accompagné de celle de la liberté et de la volonté général sont centrale dans son oeuvre quant à la formation d'une société où le peuple et le politique ne font qu'un au lieu de séparer de manière distinct ces deux aspects d'une nation, d'un gouvernement. Je dois encore lire à ce propos pour mieux comprendre ce que cela implique mais cette pensée est clairement présente durant les troubles de 1789-92 et durant la mise en forme de la constitution républicaine de la France. Cela inspirera même , de façon extrême cependant, le mouvement jacobin au sein des républicains français.

Cependant, je dois présenter mon oeuvre d'art, le chant du départ de Étienne Nicolas Méhul (pour la musique) et de Marie-Jospeh Chénier (pour les paroles). Cet « Hymne » a été pour la toute première fois exécuté à Fleurus (la bataille, ^{http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Fleurus_(1794)}) afin de célébrer la victoire sur les coalisés (qui voulaient rétablir la monarchie en France). Ce chant exalte les citoyens de la République à se porter à la défense de la France en contribuant par tout les moyens à sa sauvegarde face aux tyrants (rois). Elle laisse voir que l'égalité entre les citoyens est seulement possible à travers les lois républicaines et non celles appliquées par une monarchie car le peuple souverain ne peut se prononcer à l'élaboration des lois qui se conforme à la volonté général du peuple, de la nation. Le Dictionnaire des œuvres de l'art vocal (tome A-F, Dir. Marc Honegger et Paul Prévost, Bordas, 1991) estime que Le Chant du départ est « une des plus célèbres chansons patriotiques de la Révolution... composée pour commémorer les victoires françaises de l'an II. Pendant un certain temps, elle rivalisa en popularité avec La Marseillaise. Si le texte fait allusion à des événements récents comme le martyre des jeunes enfants Bara et Viala, les sentiments exprimés ont en général une portée plus universelle : l'amour de la patrie et la nécessité de défendre la liberté et la République. Méhul les a traités avec intelligence : la mélodie, facile à retenir, a un caractère vigoureux et, quand les paroles l'exigent, elle a souligné le contraste entre les rois ennemis de la République et les braves citoyens par un changement de mode. Le refrain est un remarquable appel aux armes. »

Voilà ce qui conclut mon bilan pour mes recherches jusqu'à ce jour, les prochains bilans que je vais faires devraient se porter sur la périodes des guerres révolutionnaires accompagné de la révolution française en tant que telle.

Lien de mon oeuvre sur youtube : https://www.youtube.com/watch?v=uqdxBh4ZUeM

En lisant le livre de Cicéron intitulé De Republica (La République), on peut voir que à un moment donné dans sa vision il y a rupture entre l'Idée de comment doit être politiquement dirigé la société entre lui et Jean-Jacques Rousseau. En effet, Cicéron a une vision politique qui veut mélanger les 3 méthodes de gouverner de son époque qui sont la monarchie, l'oligarchie/aristocratie et la démocratie. Il y expose les avantages et inconvénients des 3 et conclu à la fin de son livre que le meilleur gouvernement est celui qui rassemble les 3 car chacun permet de tempérer l'autre. Par ce fait, Cicéron concoit aussi que le peuple ne peut pas participer unanimement à la politique et supporte l'idée de laisser les affaires publiques à une élite au niveau du Sénat de Rome , une élite au niveau des tribuns de la plèbe, etc. Son idéologie se rapproche plus du libéralisme de John Locke que du républicanisme qu'engendra Jean-Jacques Rousseau plus tard dans le siècle des Lumières. Cependant, Cicéron parle de la définition de peuple (populus) et de comment il se rassemble par consentement sur leurs droits et par l'association de leurs intérêts. On peut voir ici que Jean-Jacques Rousseau, non nécéssairement en parfait accord avec Cicéron partage une vision proche , mais pas identique loins de là, concernant l'origine des sociétés de l'homme. Probablement que la semaine prochaine je vais continuer sur cela car je n'ai pas encore totalement maitrisé l'oeuvre de Cicéron pour affirmer à 100% ma partie sur les sociétés, cependant, je tiens à éclaircir cet aspect d'ici la semaine prochaine.

Voici la référence de ma source:  Charles Appuhn , <<Cicéron De La République, Des Lois>>, Paris, Garnier-Flammarion, 1965, 250 pages.

Pour cette semaine, j'ai décidé de faire un survol du côté de l'Antiquité au sujet de Tiberius Gracchus et de sa tentative de réforme agraire. Pour cela, je me suis informer de façon plus en <<survole>> via un documentaire racontant l'histoire de Tiberius Gracchus ainsi que sa vie politique via un documentaire de la BBC intitulé <<Ancient Rome: The rise and fall of an empire>> où l'on peut vraiment voir que cette événement pourrait être un exemple historique lié à la pensée de Jean-Jacques Rousseau ainsi que d'un exemple pour comparer la vision de Cicéron sur ce que doit être une république. Mis à part cela , je n'ai pas vraiment avancer concrêtement du côté de la révolution francaise. Je crois y aller dans une approche de une semaine sur l'Antiquité et une semaine sur le siècle des Lumières mais ce n'est pas définitif.

Voici le lien disponible sur youtube: https://www.youtube.com/watch?v=La5aqJZqkrE ainsi que la deuxième partie https://www.youtube.com/watch?v=kJNF8z3SBxk

Mes recherches seront abordés dans le but d'expliquer ce qu'est l'idée de la république à travers la vision de Cicéron, penseurs de la Rome antique, et de Jean Jacques Rousseau, philosophe du siècle des lumières en France/Suisse. Je vais comparer aussi deux évenements historiques comme la révolution française et (pour l'instant) les conflits entourant la Lex sempronia des frères Gracchus. Aussi, je pense comparer les transformations des deux républiques en empires. J'ai déjà mon oeuvre d'art en tête avec le fameux chant du départ créé durant la France républicaine.